Ce fut un moment intense d'échanges, en français et en anglais (avec une traductrice de la Villa Gillet) où les élèves, formant le gros du public , peu nombreux en ce mardi après-midi, purent poser de nombreuses questions à l'écrivaine. Ils avaient en effet étudié son premier roman traduit en français "A quoi bon la révolution si je ne peux danser ?". 

La rencontre commença par la lecture d'un passage du roman par les élèves, moment extrêmement apprécié par Ece Temelkuran, qui l'enregistra et le posta le soir-même sur twitter en exprimant sa gratitude. ("magic", "grateful")!   

Les sujets abordés furent nombreux : de son métier de journaliste et d'écrivain à la situation actuelle de son pays et aux dangers qu'elle y encourt en tant que journaliste engagée, de l'importance des livres et de la lecture, à la force des mots pour créer de la beauté,  en passant par la nécessité absolue d'apprendre l'anglais pour les jeunes d'aujourd'hui. Ece Temelkuran s'adressait souvent directement aux élèves, suscitant une attention et un intérêt que l'on rêve  d'avoir en classe ! Mais il faut bien dire que ce n'est pas tous les jours qu'une femme de cette "trempe" fait part aussi librement et simplement de sa vision du monde d'aujourd'hui et de la manière dont les mots (articles ou romans) peuvent faire oeuvre de résistance.

La rencontre se terminait comme il se doit par une séance de dédicaces, les élèves n'ayant pas oublié d'apporter leur roman (offert par la Villa Gillet dans le cadre du projet "graine de critique littéraire").

Un journaliste d' Expressions Vénissieux était aussi présent: www.expressions-venissieux.fr/2017-06-01-mediatheque-ece-temelkuran-calme-la-realite-pour-la-rendre-credible/